Chapelle du Chinaillon

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Fondée en 1677, la chapelle est nichée au cœur du hameau du vieux Chinaillon. Malgré la rénovation principale en 1977, elle conserve un cachet ancien et recèle plusieurs objets qui témoignent du temps passé : du style baroque jusqu’à l’art contemporain.

La chapelle du Chinaillon est placée sous le vocable de Notre-Dame-du-Puy, afin de protéger les habitants du hameau contre l’incendie. Sur la façade, le portail est entouré de deux petites ouvertures anciennes et surmonté d’une petite niche, qui protège une Vierge à l’Enfant. Depuis 1977, la chapelle est placée sous le vocable de Notre-Dame des Neiges. A l'origine, la chapelle était recouverte d'un enduit. C’est lors de l’importante rénovation réalisée en 1977 à l’initiative du frère capucin Barthélémy, que les murs ont été laissés avec des pierres apparentes. La dernière restauration intérieure de 2009 a permis de retrouver les couleurs douces d'antan, selon la volonté des gens du hameau. La chapelle est surmontée d’un clocheton, à base pyramidale, surmontée d’un dôme, de la flèche et enfin la croix. Le clocher abrite une cloche fondue en 1901 par les frères Paccard, dont l’atelier se situait à Annecy-le-Vieux (aujourd’hui à Sevrier). A l’intérieur, le piédestal de deux colonnettes témoigne qu’à l’origine, en 1687, la première cloche avait pour parrain Jean-François Sonnerat-Lanioz et qu’en 1901, la cloche avait pour parrain Victor Perrissin-Fabert et pour marraine Elisabeth Tochon-Danguy. Si autrefois, Alphonse Fournier a sonné la cloche de la chapelle toute sa vie, et ce depuis son retour de la Deuxième guerre mondiale, désormais, la cloche est électrifiée et sonne à 12 h et à 19 h. A l’intérieur, à gauche en entrant, le tableau de Saint-François de Sales, Sainte-Barbe (avec le symbole de son martyre, la tour) et Saint-Just (au dessus une Vierge à l’Enfant couronnés, très probablement Notre-Dame-du-Puy, patronne de la chapelle) est daté de 1687. Ce tableau a été offert par Dominique Tochon, curé du Grand Bornand comme en témoigne la dédicace sur la partie basse du tableau. Ce tableau est inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis avril 1983. Il a été restauré récemment. Ce thème est repris par le tableau central est dédié à la Vierge à l’Enfant, assise entourée de Saint-François de Sales à gauche et Sainte-Barbe à droite. Ce tableau a été offert en 1822 par Jean Angelloz-Diron, qui pourrait être un émigré bornandin (cf don de la famille Angelloz-Nicoud à l’Eglise également au XIXe siècle). Ce tableau est entouré de deux colonnettes torsadées avec des angelots, l’une surmontée d’une Vierge et l’autre d’une croix. Cet ensemble témoigne de la période baroque (fin XVII/XVIIIe siècle). Jusqu’en 2009, le maître autel est un bloc de granit ; il est remplacé depuis par un autel en bois contemporain, très épuré. On remarque également une statuette d’une Vierge à l’Enfant, posée sur un globe étoilé. Les vitraux, réalisés en 1977, sont l’œuvre de Mme Mongeaud de Thonon-les-Bains. Le premier ensemble de vitraux évoque la réalité des habitants : la ruche d’abeille figure le travail laborieux de la montagne et le mouton en alpage exprime la douceur et la tranquillité. On retrouve de nombreux symboles chrétiens : les colombes pour la paix, les raisins et les épis de blé représentent le pain et le vin de l’eucharistie. Enfin, un petit vitrail est plus énigmatique : il s’agit de Saint Charles dormant au pied de son cheval. En sortant, on remarque le chemin de croix de la fin du XIXe siècle, mais aussi le très beau confessionnal, ainsi que le bénitier daté de 1769, situés tous deux juste derrière la porte d’entrée.

Ouvertures

Toute l'année

Période :AutomneEtéHiverPrintemps

Tarifs

Gratuit

Publics :Spécial famille avec enfantsAccueil groupes

Tourisme adapté :Accessible en fauteuil roulant avec aideRevêtement durEntrée accessiblePossibilité de déposer quelqu’un devant le site

Services :Visites gratuitesVisites guidées

Equipements :Parking à proximité

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